Le développement d’un cancer est assujetti à de nombreux facteurs. Certains externes (environnementaux, professionnels, infectieux…) ou internes (génétiques, hormonaux…) mais environ un tiers des cancers seraient imputables à nos modes de vies et seraient donc potentiellement évitables en modifiant notamment notre alimentation, en augmentant notre activité physique et en maintenant un poids optimal. En partant de ce constat, comment agir ?
Tabac et alcool : un cocktail dangereux
Le tabac ne fait pas débat car il représente à lui seul le principal facteur de risque évitable. Suivi de près par l’alcool qui même à faible dose représente un risque qui est majoré lorsqu’il est associé au tabac. Si on peut inviter à consommer de l’alcool avec modération, ce principe ne s’applique pas au tabac qui doit être proscrit.
Modifier son alimentation : oui mais comment ?
Tout est affaire de modération. C’est le premier principe à appliquer quand il s’agit de modifier ses habitudes alimentaires. La tolérance zéro est à proscrire car elle pousse le plus souvent à reproduire à plus ou moins terme des comportements d’excès. Le second principe est la variété dont découle directement le troisième principe : ne pas oublier de se faire plaisir. Ces 3 principes vous aideront à changer vos habitudes et à les maintenir sur la durée.
Fruits et légumes : le réflexe sain
Les fruits et légumes ont un rôle protecteur de par leur teneur en fibres, en vitamines et en minéraux. Leur variété et leur disponibilité saisonnière se prêtent parfaitement à la mise en place d’une alimentation diversifiée propice à se faire plaisir. Tout en nous fournissant les apports quotidiens nécessaires et en participant à réduire le risque de surpoids (autre facteur de risque) en regard de leur apport en calories peu élevé. On peut en consommer sans modération et ainsi facilement atteindre la satiété sans risque de grossir.(en revanche les féculents tel que le riz, les pâtes et les pommes de terre sont à diminuer si on les incorpore dans le cadre d’une alimentation variée)
Viandes : ennemies ou amies ?
Concernant l’apport de viande dans son alimentation, la modération et la variété ont toute leur place car comme souvent, c’est l’excès qui est nocif. On préférera les viandes blanches ou les poissons aux viandes rouges mais on peut malgré tout en consommer si on veille à ne pas excéder 2 portions par semaine.
Le sport : l’atout vitalité
Il est bon en complément d’une alimentation saine et variée d’associer une activité physique, qui est la thérapeutique non médicamenteuse la plus efficace en termes de prévention primaire (en évitant notamment l’excès de poids qui est un facteur de risque) mais aussi tertiaire (en potentialisant les thérapeutiques et minorant les effets secondaires comme la fatigue). La recommandation de l’OMS* est de 30mn d’activité physique par jour. Sans aller forcément jusqu’au footing, celle-ci peut s’inscrire dans notre quotidien comme par exemple dans une marche rapide entre notre domicile et notre lieu de travail.